Né le 14 octobre 1942; Donc sous le signe de la balance. Bon ou mauvais signe quand à moi ils sont tous bons et ce n'est pas un signe astral qui va changer le goût de mes toast le matin . Mais je respecte les gens qui en sont friands; D'ailleurs ça prend toutes sortes de monde pour faire un monde.
                        Fils unique; pour quelle raison je l'ai sue seulement que c'est dernières années et je comprends très bien ma mère; le seul problème nous n'avons jamais pu en parler; le dialogue n'a jamais été à l'ordre du jour. une enfance pauvre mais je n'ai jamais rien manqué je parle de nourriture bien entendu. Les fêtes! presque pas connues ces joies-là, mais vous savez on n'en meurt pas, le seul problème est lorsque vous commencez une famille et si vous n'y portez pas attention vous vous placez dans des situations précaires et bizarres qui vous font douter du bon côté de la vie.
                       Je disais donc que je comprenais très bien ma mère côté famille; excepté lorsque j'étais jeune je me demandais toujours pourquoi elle en n'avait contre les curés. Ils l'ont  harcelé pour qu'elle ait d'autres enfants; mais comme sa santé était très précaire elle leur a tenu tête et à réussie à s' en sortir quand même. Mon père a séché côté sexualité mais cela ça devait se passer ainsi.
                        Mais due à la pauvreté; tu es facilement marqué dans un petit village; l'étiquette on te la pose et pas à peu près; surtout lorsque le prénom de ta mère est le nom que l'on donnait à un certain vase de nuit au Québec; très utile pour écoeurer le petit pauvre du bas de la côte.
                       Mais on s'en sort quand même, plus tu avances dans la vie tu réalises que ces temps là avaient leurs utilités; parce que tôt ou tard tu dois t'ouvrir les yeux et constater ce qui se passe autour de toi. Mais qui que ce soit n'allumera sa lanterne que lorsqu'il est dans la noirceur et la seule manière d'évoluer est de comprendre que seules les choses qui te défoncent par la douleur te font avancer à la condition de ne pas te morfondre à l'infini avec : Tu as eu ton quota de merde; tu en prends conscience et tu tournes la page. Lorsque l'on n'est très bien on n'oublie qui nous sommes ;soit la grandeur de l'être que nous sommes; pas l'être en puissance mais l'être de lumière que nous sommes.

                  Une enfance dans la forêt l'été; Le premier voisin à trois milles le petit gars ne se chicane pas il est seul. Donc, la nature sauvage a été mon domaine durant plusieurs étés, circulé à travers les ours pour aller à la pêche avec un gros cheval de trait comme animal de compagnie; non pas en le montant mais ne le conduisant pas la bride. La plupart des jeunes dans le temps et même aujourd'hui on un chien, moi j'avais un cheval et qui devait me dépasser de deux fois ma grandeur; c'était mon confident lui a tout entendu mes problèmes de jeune garçon il était compréhensible; jamais il ne criait après moi; le parfait compagnon et ami quoi.
                        Mais, depuis une dizaine d'années et après certaines épreuves désolantes qui te font évoluées que tu le veuilles ou non. Je suis fiers de cette enfance combien d'entre vous avez déjà manger des fraises sauvages dans un champ à l'arrière d'un boisé; là ou les chevreuils savent qu'ils ont moins de chance d'être découverts; et juste à côté de vous deux petits faons du printemps avec
encore leurs tâches blanches; qui gambadent et viennent tout près de moi et en plus ils restent l'après-midi avec toi; leur mère tout près elle aussi; me regardent avec ses grands yeux noirs; mais qui savaient et sentaient  que je ne leur ferais aucun mal.
                        J'ai vu à peu près la même chose une fois dans un film au cinéma; et j'avais parler de  cela à quelqu'un qui dans le temps je le considérais un ami; et qui depuis pourrait tomber à l'eau devant moi et je suis sûr que je ne m'en n'apercevrais pas. Donc je lui avais dis que lorsque j'étais jeune; plusieurs fois dans le même été; j'avais revu les faons parce qu'après les fraises il y a les framboises et les bleuets; et toujours ils avaient le même comportement comme si j'étais une vieille connaissance pour eux. Il m'avait dit que le fait d'être toujours resté seul m'avait rendu imaginaire et fou.
                         Le pire dans tout cela; étant donné que nous manquions d'argent donc pas de sous  pour acheté de la viande, alors à partir de la fin juillet ma mère commençait le braconnage ce n'était pas mon père qui le pratiquait; non c'était ma mère; et le braconnage consistait toujours à chasser à la lumière le soir; les chevreuils sont très faciles à repérer. Ma première expérience de chasse le soir; j'étais très jeune et j'ai du ce soir là, suivre ma mère et mon cousin. Oui 6 ans, Ti-Bout de cul pas plus haut que trois pommes qui est le troisième à l'arrière de la ligne.
                        Pas de lune comme de raison; une petite pluie fine qui tombe; fin septembre; c'est pour cela que je m'en rappelle je n'allais pas encore à l'école il fait noir comme sur le diable "un patois de par chez-nous" et me voilà qui commence à pleurer, ma mère en rage parce que je fais du bruit en pleurant même si c' est juste du reniflage c'est déjà trop dans le bois et surtout avec ma mère; même une flatulence peut déranger le chevreuil; supposément. Pourquoi tu pleures (( il devrait y avoir 2 bons jurons style bûcheron )) il n'y a pas de danger je suis à l'avant avec le fusil ; je ne pouvais me permettre de lui dire que moi le petit con; je suis à la noirceur à vingt pieds à l'arrière. Tout de même elle avait tuer un gros mâle de 7 ans ce soir là. Elle en n'avait tué deux autres dans le mois d'octobre; laissez-moi vous dire que l'on n'avait mangé de la bonne viande tout l'hiver.
                        Aussi plus tard vers l'âge de dix ou onze ans elle m'avait forcé à essayer d'assommer une femelle chevreuil qu'elle venait d'abattre et qui ne pouvait marcher parce qu'elle lui avait couper les reins. Si je dis tout cela c'est pour vous faire comprendre que pour moi aujourd'hui la chasse c'est tout simplement la dernière besogne que je pratiquerais. Comme je disais aux gardiens de la faune; deux d'entre eux qui passent assez souvent par chez nous me harcèlent toujours avec la même maudite question "Faites-vous la chasse". Ma réponse est toujours la même je n'ai pas besoin de cela pour vivre. J'ai un très bon fond de retraite pas question de chasse. Mais si on me coupait ma pension chose impossible remarquée; et bien si on me coupait mes rentes, soyez assuré que je ne me nourrirais pas avec des feuilles.

L'école et bien tout avait bien été jusqu'à la quatrième année, là j'ai gagné le gros lot. Mais avant je me dois de mettre un note d'honneur à deux soeurs soit les soeurs Bourgault. Jeanne qui m'a fait la classe en première et deuxième année et sa soeur Bernadette pour la troisième et cinquième année jamais de réprimande désobligeante juste les mots qu'il fallait pour me remettre dans le chemin. De vraie soies

MAIS la quatrième année???? Cinq jours de classe semaine et une à deux fois par jour me faire frapper à coup de bâton sur les mains; avoir assez mal aux mains que j'avais une misère terrible à écrire, une raison de plus pour recevoir d'autres coups de bâton. Fin de novembre de cette même foutue d'année en arrivant de la classe je montre à ma mère mes mains qui sont doubles grosseurs du à l'enflure causée par les coups de bâton . Comme réponse > T' as été malcommode et bien elle t'a traité sur le sens du monde < Et bien Jean-Claude ne sais jamais plus plain de quoi que ce soit à sa mère. J' ai compris que des amis j' y ai crue un certain temps jusqu'à ce l'on me plante un couteau dans le dos.

Pour moi le mot CONFIANCE à perdue toute sa valeur et sa crédibilité lorsque j'étais bien jeune. La peur de quoi que soit a diminué au cour de ma vie. Et ça m'a placé dans des situations assez dangereuses que j' aimais bien je n'ai jamais compris pourquoi. J'ai été pensionnaire durant deux années consécutives et j' allais à l'école des Métiers de Rivière du loup pour y faire mon cours de mécanique automobile.

J' ai travaillé dans mon métier de mécanicien jusqu'au mois d' avril 1963 je suis entré pour faire mon service militaire dans la Marine Canadienne. J' ai du faire le double d' entrainement étant donné que l' on devait apprendre l'anglais. Le français n'avait aucune valeur ce qui m' a permit de me défouler sur certains officiers qui ne comprenaient rien en français. J' ai commencé mon entrainement le 5 avril 1963 et l'ai fini le 21 novembre 1963. J' ai eu une aperçu d'une tempête en mer lorsque j'ai pris le traversier de Digby N.S. pour St-Jean N.B. Le train pour Montréal ensuite le bus pour Québec pour quelques jours chez une de mes tantes qui était une super chialeuse je n'ai pas coucher là ayant pu rejoindre un ex-marin qui était sorti de la marine au début de son entrainement à Montréal. J'ai pris toute une " brosse " d'ailleur j'avais couché dans le bain.

J'ai eu mon premier bâteau début mars 1964 soit le HMCS Fort Érié en novembre de la même année; 

début décembre je suis transféré sur le HMCS Bonaventure le dernier < flat top > porte-avion qu'à eu le Canada. Mais avant ma première croisière sur le<Bonné > je suis partis en voyage sur le train pour Montréal ensuite impossible de me rappeller ou. À mon retour sur le train j'ai fais la connaissance d'une petite Acadienne très jolie et douce qui savait me parler avec doucuer et tendresse ce que je n'avais jamais connue . Elle avait déjà été reine du Carnaval de Caraquet N.B. je suis descendu chez eu pour le jour de l'An et quelques jours.

Je puis dire qu' elle été la rencontre de ma vie et mon premier amour. J' ai passé 4 ou 5 journées mémorables durant le jour je parlais avec sa mère une personne touchante qui était capable de parler avec douceur et tendresse deux choses importantes que je n' avais jamais connu. Sa fille était très belle avec des yeux verts qui me facinaient . Elle avait sa propre auto et travaillait dans une banque . Son père était mécanicien diesel pour les bâteaux de pêches il devait être un sacrer bon mécano.

Je me rappelle une soirée après le souper il ne faisait pas froid et il tombait une neige avec de gros flocons. Bras dessus bras dessous avec un beau brin de fille qui inspire l'amour et la tendresse prendre une marche c'est quelques choses dont je rappelle très clairement. Avec mes 71 ans je m'aperçois que je n'ai jamais connu autres choses. J'ai accompli une chose que même aujourd' hui je ne regrette pas. le dernier soir que nous étions ensemble dans son auto j'ai refusé d'avoir une relation avec elle parce qui  si moi si je l'avais fais ce n' aurais pas été de l'amour mais quelques choses de complêment ingrat . Je la placais dans une position que si elle devenais enceinte j'étais incapable de l'aider financièrement  et personnellement. et j' avais encore 1 an et quelques mois à faire dans la marine à la fin de mon contrat de trois ans je me retrouvais sans emploi et pas de qualifications pour avoir un métier stable. Il était impensable de la sortie de Ste-Anne du Bocage son petit village natal elle avait un emploie stable mais une fille qui tombe enceinte en 1965 je n' ai pas vous faire de dessins que ce n'est pas trop bien vue dans un petit village. Les mémérages ça existaient en Acadie comme au Québec. ET surtout ma mère ne l'aurait jamais accepté parce que pour elle une jeune fille qui tombe enceinte ça dépend aussi du gars. À la fin de février elle m' a envoyé une grande lettre pour me dire que notre relation devait se terminer et avec des explications que  J'  acceptais bien mais à partir de ce moment je n'ai pu jamais été le même . J' ai commencé à voir une crainte des jolies femmes qui s' est transformée par la suite en peur .

En 1972 j' ai rencontré une femme très obèse et on a commencé une vie comme conjoint de fait. Il n' y a jamais eu réellement d'amour ou de tendresse en 1975 on s'est marié je me demande encore pourquoi. La plus belle chose que je rappelle c' est lorsque j'ai donné le premier biberon à mon fils c'est très mémorable ; il me regardait avec ses grands yeux comme s'il avait voulu lire en moi. La sexualité avec elle ça la été un fiasco de 23 ans . Moi! un petit niaiseux de campagne qui n'a jamais sorti et jamais eu des relations avec des femmes ce n'était pas fameux pour elle il parait. Un certain soir elle m'a déclaré > T'aurait due sortir avec des femmes tu aurais appris quoi faire avec une femme.< C'est devenu une demi castration pour moi. J'avais tellement peur de ne pas être à la hauteur de la situation que j'avais de la misère à avoir une érection. Mais la cerise sur le gâteau c' est un samedi soir au début d'aout 1990 . Je commençais une relation avec elle et elle m'a dis carrément " c'est une une chose! tu n'arriveras jamais à bien faire l'amour comme une femme " Je me suis retiré d' elle et je n'ai jamais eu d'autres relations avec des femmes. Ceci a été une castration psychique  J' ai rencontré une autre femme qui avait un corps de déesse mais aussitôt qu'elle me touchait je perdais tout mes moyens.

Pour moi c' est une vie m' a rapporté 6 jours de tendresse  et la journée ou j'ai donnée le premier biberon à mon fils. Et aujourd' hui il me le rend bien il reste à Longeuil et travaille à Montréal. Il a commencé une vie de couple comme conjoint de fais avec une dame qui a eu son char de merde durant 8 à 9 ans du à son mariage. Elle doit encore consulté par rapport à son ex mari . Avec Francis jamais il va chialler pour rien il vécut une enfance je ne sais pas si on peut dire normale . Je travaillais beaucoup j'ai fais 25 ans et 143 jours comme employé à la Société de Transport de Montréal. 15 ans chauffeur d'autobus de ville, 3 ans changeur dans le métro ( vendeur de billets et de carte).

Et 7 années complêtes comme chauffeur  de mini-autobus pour le transport adapté. Ces 7 années j'ai adoré ma relation avec les personnes handicapées.  Premièrement je ne les ai jamais considéré handicapées.  Les 18 premières années je les ai haïs. Moi et le monde ça n'allais pas Je suis resté chauffeur à cause des conditions de travail.

Mais mon caractère à changer du tout au tout après le milieu de février 1965. Et surtout lors de mon premier voyage avec le porte-avion. Le genre de travail que je devais faire aurait été bien mais comme le bâteau sortait des cales sêches de St-John N.B. Tout fonctionnait de travers de l'eau de mer dans le pétrole des hélicoptères. On travaillait sur des chiffres de 1 dans deux soit  6 heures on et 6 heures off. C'est là que j'ai appris à dormir debout comme un cheval durant 24 jours ensuite à notre première escale à St-Juan Porto Rico rien de mieux que de se souler la gueule.

Dans le vieux St-Juan on ne devais pas y aller seul parce que l'on avait des risques de se faire attaqué pour le peux d'argent que l' on pouvait avoir. J'y suis aller 2 ou 3 fois  pour voir ce qui se passais. Comme chaque marin avait son couteau. Moi je me servais du mien pour me raser je sauvais sur les lames de rasoir et je m'en servais pour autres choses . Aussi un bout de 1 pied de chaîne avec un boulon carriage avec une tête ronde coupante avec un bon lacet de bottine attaché au poignet. Ça faisait un job sublime. Remarqué qu'un marin n'est pas un soldat eux ils ont une ceinture qui fait aussi un bon travail. La seule manière dans une bagarre ou ta vie est jeu c'est de frapper le premier . J'avais rencontré un vétéran du 22ième qui s'en était sorti de la deuxième guerre. Il m'avait donné un conseil qui m' a servi plusieurs fois et qui m'a permis de m'en sortir vivant. J'aurais fais un bon commando je crois ; je n'ai frappé juste pour blesser je frappais pour terminer l'adversaire. mais jamais je ne cherchais la bagarre parce que toujours eu une certaine peur de moi même. Le conseil du vétéran était: si tu est pris dans un accrochage ou combat soit à l'arme blanche ou sans arme tu ne lache pas les yeux de ton adversaire pour aucune raison et tu respires profondément tu vais venir à un point de nom retour ou la peur se dissispe graduellement et tu vas trouver le bon moment pour réagir. La Marine ne nous enseignait rien de ce qui étais notre défence. On était supposé être de bon petits garçons sage c'est un qualificatif qui était disparu de mon cerveau. Porto Rico a été ma place de défoulement. je ne mesurais que 5 pieds et 9 pouce et je pesais 155 lbs j'ai conservé ce poid jusqu'à ma sortie le 17 février 1966. J'ai eu la chance d' aller en Europe 3 fois, particulièrement à Londres 2 fois avec le porte avion et 1 fois avec le Fort Érié .

 

 

L'ajouts de texte se fera plus tard;
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