Nature quand tu nous tiens.
Si je viens prendre quelques minutes de votre temps pour vous raconter; Une expérience vécut quelques parts entre 20,00 heures et 21,15 heures le 31 décembre 1998.
Après avoir pris, une douche et commençant à me préparer un petit souper léger . Du côté est de la maison j'ai une fenêtre qui donne dans la cour juste avant mon entrée de garage. Alors regardant, dehors je vois un petit animal qui rode près de l'entré étant donné que j'ai un lampadaire au mercure je vois assez bien à l'extérieur.
La première réaction que j'ai en voyant l'animal c'est de me demander quel imbécile peut laisser un petit chien dehors par un froid de -24. M'approchant de la fenêtre; je constate à quelle sorte de bête j'ai à l'extérieur. Un animal qui se promène en sentant partout dans la neige et avec une belle grosse queue; je sais automatiquement que c'est un renard.
Je porte seulement qu'une paire de pantalons; nu pieds dans mes sandales, juste une petite camisole d'été; ne planifiant aucune sortie à l'extérieur; alors comme la maison est chaude je m'habille légèrement. La bête est à environ 25 pieds face à l'entrée de la maison; je me risque à sortir sur la galerie et je l'appelles comme on fait pour un chat, il s'arrête à une quarantaine de pieds et me regarde; Je retourne à l'intérieur et je pense tout à coup que je me suis acheté un paquet de saucisses à hot dog; j'en prends donc 2 ou 3 et sors à nouveau à l'extérieur et en lui lançant de petits bouts de saucisse graduellement je fais en sortes que d'un morceau à l'autre il se rapproche de moi; manquant de victuailles je retourne chercher le reste des saucisses "Maudit qu'il faisait froid"; trop impliquer mentalement dans l'événement je ne pense même pas à mettre mon manteau d'hiver qui est accroché près de la porte. En sortant dehors à nouveau , il s'est éloigné juste un peu de moi tout en reprenant le même manège; j'ai réussis à le faire se rapprocher à une portée de bras de moi, il avait ses deux pattes avant sur la première marche d'escalier et je pouvais le voir et comme si on peut dire; le regarder droit dans les yeux.
je ne sais pas s'il peut penser; si oui, je me demande bien la réflexion qu'il a pu se faire de l'humain qui était en face de lui et qui pleurait comme un enfant; pas à cause du froid, mais de vivre la proximité de cet animal sauvage qui était si près de moi; je suis sûr que si j'avais voulu je lui aurais donner les morceaux directement dans ma main; Mais il faut toujours respecter certaines règles de la nature que j'ai eu la chance d' apprendre très jeunes; un animal sauvage restera toujours sauvage qu'importe la manière dont il peut sembler être très bien entraîner mais, moi j'avais affaire à un animal sauvage mais, dont la faim la fait dépasser sa crainte de l'humain.
Pour moi un événement comme celui-ci c'est un genre de consécration ou de pacte avec la nature. Tu me respectes je te respectes et je t'envoies un de mes sujets te réconforter; Parce que je vous avoue que j'étais plutôt dépressif pour cette soirée là, avant que ceci arrive.
Il était tellement beau, rouge et comme il faisait tellement froid que sa fourrure étant gonflé le rendait joufflu et dodu un vrai beau PITOU. Après avoir fini, le paquet de saucisse la moitié d'une grosse tranche de jambon il est partit en laissant un morceau et il s'est retourné pour me regarder et est disparu sur le bord de la route dans le noir.
Je n'ai vraiment pas souffert du froid; c' est comme s'il y avait eu cercle de chaleur autour de moi je ressentais le froid seulement lorsque j'entrais dans la maison pour lui chercher d'autres victuailles. Le sentiment que je ressentais ne s'explique pas je n'étais ni bien ni mal ni heureux ni malheureux. Comme je dis souvent à des personnes qui vont me demander si je suis heureux ma réponse est toujours la même; chercher à être heureux c'est une perte de temps, mais juste essayer de vivre le moment présent c'est tout ce qui importe. Mais là, je l'ai vécu le moment présent je crois que je n'ai jamais passé une soirée comme celle-là. Vraiment en paix avec moi-même. J'ai fermé la TV pas de radio et j'ai mangé ma salade et je me suis assis dans ma vieille chaise et j'ai juste relaxé rien de plus.
J'ai la certitude que j'ai fais la bonne chose en prenant ma retraite et en m'en n'allant dans un coin ou le premier voisin est à trois milles les autres ne sont que passagers.
Certaines choses peuvent paraître anormal pour le commun des mortels mais que tu sois avec un groupe d'amis même s'ils te sont très cher; en tant qu'humain tu dois comprendre que tu es toujours seul ; personne ne peut être avec toi dans tes pensées, tu es seul. On commence seul à la naissance et à la mort on n'est encore seul et ceci est une expérience personnelle à chacun de nous ; un jour les voiles de la vie tombent et tu constates tout l'imaginaire caché derrière la réalité.
Je répondais à une amie qui me souhaitait pour la nouvelle année; que mon rêve le plus cher se réalise; Ma réponse a été la suivante : Les rêves pour moi il y a un bout de temps que j'en ai plu. Et ceci est particulier à la conscience de chacun; pour moi rêver d'avoir quelques choses ou de faire quelques choses a toujours été une déception à chaque fois. Mais lorsque je me lève et je fais ceci ou cela sans l'avoir programmé avant; pour moi je vis une expérience qui me comble parce que c'est une découverte de ma réussite. D'ailleurs chaque fois que j'ai travaillé sur ce que vous appelez des rêves je me suis toujours fait planter royalement. La dernière preuve de ceci est la journée avant que mon logement brûle à Montréal j'étais tellement heureux il me restait 3 jours à travailler et après les vacances et ensuite la retraite. Comme cadeau le lendemain tout à brûler j'ai presque tout perdu, mais d'un autre côté mes voisins n'ont pas eu de dégâts ou presque; il fallait que je passe par là ; Parce que pour un instant, j'ai halluciné ou si vous aimez mieux l'imaginaire a pris le dessus sur le réel. Je l'ai compris et depuis ce temps j'essaie de toujours garder un œil sur moi-même et je me suis aperçu que l'intuition est plus forte.
Tout ceci pour vous dire qu'on s'isole si on le veut bien, mais si tu prends le temps de vivre et de juste t'en tenir au jour le jour; ta vie change. De plus en plus, je suis juste moi-même je ne cours plus après le bonheur c'est un rêve futile parce que tu peux être heureux pour quelque temps, mais tôt ou tard tu dois retomber sur tes pattes, mais la plupart du temps après un grand bonheur on retombe toujours sur le cul et ça fait mal ;moi j'en ai assez de courir après des chimères. je ne peux rien demander de plus que ce que j'ai; je n'ai plus à travailler; que le diable emporte le reste pour moi c'est la vie. La garder le plus simple possible; je suis bien et c'est ce qui importe pour aujourd'hui; C'est ce qui importe parce que tout est éphémère et doit disparaître alors aussi bien prendre ce qui passe et y goûter comme il faut.
Ma veille du jour de l'an 1998 à été très créative pour moi et m'a permis de vivre pleinement un contact particulier avec un être planétaire qui a sa place comme moi sur cette planète mais que les hommes tuent pour sa peau; si encore c'était une nécessité mais non c'est pour une luxure. En tout cas, mon but n'est pas de changer le monde au point où il est rendu présentement, il va falloir qu'il se change lui-même.
Pour les temps à venir je vous souhaite
PAIX
AMOUR
HARMONIE