MOI et la NATURE

 

    Si on  m'avait dit début juin de l'an 1998 que  je serais  un admirateur des bruits de  la nature, j'aurais probablement répondu que vous  étiez malades.

    Pour vous situé dans mon shack.  Derrière mon ordinateur je suis à 6 pieds de la  fenêtre et la fenêtre est à 20 pieds de la forêt,  donc lorsque la fenêtre est ouverte comme cet après-midi  et qu'il tombe des clous, le bruit sur les feuilles  est incomparable, en plus la toiture est en tôle;  s'il fait beau et bien il va toujours se trouver  un oiseau qui va me siffler quelques choses.

    Je dois être en train  de devenir sénile en vieillissant, j'adore me lever  à 4 heures du matin; à cette heure il n'y a aucun  bruits, quelques fois un coyote perdu. La première  sorte d'oiseaux qui commence à ce faire entendre;  c'est le merle ensuite d'autres   suivent  .

    Mais il y  a une chose qui me dépasse complètement ; au alentour  de 5,45 heure plus aucun oiseaux, ils disparaissent  jusqu'à 7,45 heure, ça me dépasse,  je vais  essayer de contacter  des ornithologues plusieurs  sites sont sur le net. J'ai passé toute mon  enfance et adolescence dans ce coin reculé et je  n'ai jamais porté attention à quoi que ce soit qui  touchait la nature.

     Mercredi  passé, dans l'heure du midi avec mon 4 x 4, j'ai  traversé dans les champs abandonnés de la montagne  en face de chez-nous; à peu-près 3/4 de mille; pour  manger des framboises sauvages, il y en a beaucoup  c'est pas croyable; J'ai remarqué des traces de  pas devant moi et  l'herbe écrasée, se relevait  doucement ; ceci indique qu'il y a quelqu'un pas  très loin de moi; le champs doit avoir 7 ou 800  pieds de larges et peut-être à 400 pieds de moi  un bel ours se payait la traite comme moi dans les  framboises, pourtant il m'avait certainement entendu.  je fis semblant de rien et je sifflais tout en le  guettant, il regardait effectivement où j'étais,  il faisait comme moi, il dégustait ces sacrées framboises  qui en passant sont cochonnement bonnes; le manège  a bien durer une bonne demi-heure; il ne se sauvait  pas, il me voyait très bien parce qu'il gardait  toujours une position pour toujours avoir un oeil  sur moi. il a décampé lorsque je lui ai lâché un  cri en l'appelant nounours, il s'est levé debout  sur ses pattes arrières et s'est en allé clopin-clopant  dans le bord du bois. La seule chose que j'ai fais;  j'ai bien regardé pour voir si ce n'était pas une  bougresse avec 1 ou 2 petits morpions . Si ç'avait  été le cas, j'aurais décampé et vite parce les bougresses  ne tolèrent tout simplement pas que l'on côtoient  leurs petits crapets.

    Le bruit du  vent dans l'herbe et dans les grands érables ça  n'a pas de prix. Les beaux papillons de nuit vont  commencés à arriver bientôt. J'espère que je serai  plus chanceux avec ma caméra qu'au pique-nique .

    Je peux dire :  Le silence n'existe  pas,  de plus nous sommes jamais seul, on est  avec nous même. Lorsque j'étais en ville il me fallait  la TV ou de la musique et rendu ici ,la TV ne fonctionne presque jamais, la musique encore moins, excepté  le dimanche matin, j'appelle cela le matin Strauss;  je suis malade des valses de Strauss qu'est-ce que  vous voulez il me faut bien avoir un vice à quelques  part.

    Je vous laisse sur ceci; un petit secret  entre vous et moi:

""" MÊME À  RIEN FAIRE ,ON FAIT QUELQUES CHOSES """  J'ai bien dis rien faire, jouer avec son corps c'est  faire quelques choses.

    Assez pour ce soir  je commence à déconner.